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Orphée


Tragédie-opéra (Drame-héroïque) en quatre actes

Musique de Christoph Willibald Gluck (1714-1787)

Version de Hector Berlioz (Orphée, 1859)

Livret de Pierre-Louis Moline


Créée à Vienne (version italienne, Orfeo ed Euridice), le 5 octobre 1762 (Hofburgtheater);

puis à Paris (version française, Orphée et Eurydice), le 2 août 1774 (Académie Royale).

Première de Orphée: Paris, Théâtre-Lyrique, 18 novembre 1859.


Cette œuvre est chantée en français.



Christoph Willibald Gluck est un compositeur allemand d'opéra de la période classique, né à Erasbach, en Bavière (Allemagne), le 2 juillet 1714 et mort à Vienne, en Autriche, le 15 novembre 1787.

Il fut l’initiateur d’une réforme de l’opéra et a sans doute contribué à l’imposer dans la période classique. Lassé des intrigues compliquées et de la virtuosité musicale creuse des opéras du XVIIIe siècle, il voulait réformer l’art lyrique en y amenant une «noble simplicité», à la fois à la musique et au drame. Il crée en 1762 Orfeo ed Euridice, un opéra en italien, sur un texte de Calzabigi, avec le chanteur Gaetano Guadagni, un castrat formé à Londres dans le rôle-titre. En 1774, invité par Marie-Antoinette d’Autriche, il présente Orphée et Eurydice, sur un livret traduit par Pierre Louis Moline à l’Académie Royale à Paris. La voix de mezzo-soprano de castra originale y est alors transposée pour un ténor très aigu (haute-contre), Joseph Legros jouant Orphée.


Presque cent ans plus tard, Hector Berlioz (1803-1869), compositeur français et grand admirateur de l’œuvre de Gluck, convaincu d’y avoir découvert les racines de l’opéra moderne, remania les diverses partitions d’Orphée et Eurydice laissées par Gluck, notamment pour permettre à la mezzo-soprano Pauline Viardot de chanter Orphée. La première représentation a lieu le 18 novembre 1859 au Théâtre-Lyrique, à Paris.

C’est cette dernière version qui sera présentée les 30, 31 mars et 1er avril 2012 au BFM, à Genève.


Tout ceci explique pourquoi, le rôle d'Orphée est chanté par une femme.


 
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